Les alimenta de Trajan o...
]]>C’est dans le même élan que Pompée a réorganisé l’Asie. Dans un premier temps, il a rattaché une partie du Pont à la province de Bithynie; cette dernière sera appelée par la suite la province de la Bithynie et du Pont. Ensuite, Pompée renforce et stabilise les structures des cités de Bithyn...
]]>L’histoire de l’Empire romain est un exemple par excellence de ce modèle colonial. En vertu du principe des Empires coloniaux modernes, on conçoit une évolution à sens unique au profit du Centre-la métropole, Rome. Son Empire — la périphérie— gravite par cercles concentriques autour du centre en se substituant l’un à l’autre, de l’Italie à l’Occident et de l’Occident à l’Orient, par ordre d’importance politique, économique ou socio-culturelle, en déplaçant l’axe de cir...
]]>Si le Panathénaïque, dernier grand discours d’Isocrate, accorde assez peu de place à l’actualité militaire d’Athènes et de la Grèce en 342-339, la position de son auteur lui-même est omniprésente et fondamentale. Isocrate doit alors faire preuve de patriotisme et surtout montrer qu’il reste, à Athènes, le maître de rhétorique par excellence. Attaqué par Speusippe en 343/2, concurrencé par Aristote qui, en 342, est nommé précepteur d’Alexandre, toujours en rivalité –posthume – avec Platon, disparu en 347, Isocrate entreprend un discours que je qualifierai de choral et théâtral. Le Panathénaïque, œuvre complexe plutôt que décousue, est bâti sur un métalangage qui alterne analyses et commentaires de cette même analyse, ainsi que sur un faux dialogue avec le disciple laconophile. Si les codes de l’oral sont bien présents, ils ne débouchent pas sur une dialectique de type platonicien, mais bien plutôt sur le silence du maître.
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